Archives mensuelles : janvier 2018

AMEJD XIe : Exposition du lundi 29 janvier au vendredi 2 février 2018

Au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, le XIe arrondissement est l’arrondissement parisien qui compte le plus de familles juives. 1642 enfants seront arrêtés puis déportés. Grâce à des documents d’archives, des témoignages et des photographies, ces mineurs sont au coeur d’une exposition portée par l’Association pour la mémoire des enfants juifs déportés (AMEJD) et l’association Yad Layeled France–L’enfant et la Shoah.

L’AMEDJ 11ème

AMEJD 10e : commémorations « 27 Janvier » 2018

Comme chaque année, le 27 janvier, à l’occasion de  l’anniversaire de l’ouverture du camp d’extermination d’Auschwitz par les soldats de l’Armée Rouge, retenu comme journée de la  «Mémoire de l’Holocauste et de la Prévention des Crimes contre l’Humanité », nous fleurissons dans les écoles, en présence de nos élus, les plaques portant les noms des enfants juifs déportés du 10ème arrondissement et honorons leur mémoire en appelant un à un leur nom.

Auparavant ou le jour même, nous nous adressons aux enfants pour expliquer ce que fut la Shoah, la déportation des enfants et nous insistons sur le danger de la discrimination et du racisme.

l’horaire de celles qui ont lieu dans l’espace public, devant trois immeubles et la stèle

  • Dimanche 28/01   : les immeubles et la stèle

    • 9h15 devant l’OSE -117 rue du Faubourg du Temple
    • 10h devant le 5-7 rue Louvel Tessier (l’ex rue Corbeau)
    • 10h45 devant la stèle du jardin Villemin
    • 11h30 devant le 9 rue Guy Patin         
  • le 26 Janvier 18h :projection d’un film d’Elsa Quinette et Benoît Manent

« La visite de monsieur Jacubowiez »

l’AMEJD du 10e

Amejdam > SAUVETAGE À SAINT-LÉGER

jeudi 11 janvier 2018

SAUVETAGE À SAINT-LÉGER

Tout d’abord, nous présentons nos vœux les plus chaleureux à vous tous, lecteurs et lectrices de ce blog, et aux fidèles de l’AMEJDAM, pour que votre année soit douce et sereine !

….

Et, pour commencer l’année, nous rendons (brièvement) compte ici de notre dernière émission de radio – sur RCN 89.3. Nous vous rappelons qu’elles sont toutes disponibles en podcast (pendant deux ans) sur le site de la radio. L’émission s’appelle « Au nom des enfants« . Pour les retrouver, suivez ce lien.
Cette émission a repris un témoignage qui m’avait été confié il y a quelques années par Marie-José Blondé, née Douhet, une amie et collègue, concernant sa maman, et le village de Saint-Léger, au temps de l’occupation.
Yvonne Douhet, avant guerre, dans son bureau.
Elle était la secrétaire de direction d’un avocat niçois. 
Yvonne Douhet, avait raconté à sa fille, Marie-José, comment elle s’était opposée, quasi-physiquement, à l’accès par un petit groupe d’Allemands au village de Saint-Léger, où la population entière hébergeait une trentaine de clandestins, juifs et résistants.
L’accès à ce village provençal ne se fait que par une seule route en lacets, très étroite, après le franchissement d’un pont sur le Var. Les occupants allemands hésitaient à l’emprunter, de peur de se retrouver coincés par les résistants, sans possibilité de rebrousser chemin.
Pourtant ils le firent. Une fois.
Yvonne Douhet, qui descendait vers Puget-Théniers dans un petit car municipal le fit arrêter et en sortit, lorsqu’elle vit monter une voiture ennemie.
Décidée à ne pas les laisser monter au village, où ils auraient arrêté et/ou fusillé les habitants (dont sa petite fille) et leurs protégés, elle se mit en travers de la route, fit signe à la voiture de s’arrêter, puis parlementa avec les soldats, faisant preuve d’un sang-froid et d’une intelligence remarquables. Les trois Allemands n’insistèrent pas. Ils firent demi-tour, et on ne les revit plus.
Yvonne avait sauvé son village, mais n’en parla à personne, seulement à sa famille, et au médecin juif qu’elle hébergeait : le docteur Karassik.
On trouvera tous les détails, illustrés, de cette histoire remarquable sur mon blog personnel – en notant qu’à l’origine celle-ci avait été publiée sur le site sefarad.org, tenu alors par le regretté Moïse Rahmani. Il vous suffit de suivre ce lien.
Le petit village de Saint-Léger a, bien entendu, été honoré, mais peut-être pas autant qu’il le mérite, lorsqu’on sait la protection que les réfugiés y ont trouvée, et le désintéressement de ses habitants.
Sans eux, sans elle, nous aurions peut-être été amenés à poser une plaque au nom d’une jolie petite fille qui y vécut avec son papa, grand reporter avant-guerre pour le magazine « Réalités » : Thérèse Kitrosser. Heureusement, cela n’a pas été le cas.
 
Marie-Thérèse Kitrosser et Marie-José Douhet (à droite)
 

Certaines histoires se terminent bien : il nous a plu de commencer l’année en rappelant l’une d’entre elles, et la fierté que Marie-José éprouva toute sa vie pour sa mère.

Marie-José Blondé, née Douhet
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ 
Texte et mise en page : Cathie Fidler

 

>>lire   le blog de l’AMEJDAM

 

 

Licra Touraine : «Mémoires de deux survivants, l’une Tutsie, l’autre Juif» – La France aux antiracistes

8 Novembre 2017
Subject: Comme suite à notre soirée du 08 novembre

Cher André,

…….

Je vous renouvelle mes vifs remerciements pour votre présence si utile dans un contexte délicat où la fraternité et la responsabilité se dérobent et où la République vacille.

Les meilleurs échos me reviennent de vos échanges exprimés avec tant de sensibilité, de dignité et de courage. Votre capacité d’indignation non sélective est un réel encouragement à notre lutte en faveur des Droits de l’Homme, de tous les Hommes.

Avec un peu de retard mais qui n’enlève rien à tout l’intérêt que j’ai à vous recontacter, je vous communique ci-inclus, copie de l’article de la Nouvelle République ainsi que le lien paru sur le  site de la Licra Nationale.

Je vous en souhaite bonne réception et espère que d’autres opportunités nous permettront de vous retrouver avec votre charmante épouse Rachel. Nous étions ravis de faire sa connaissance, s’il était besoin de le rappeler ….

Je vous redis ma très fidèle amitié.

Christian se joint à moi.

Martine